L'ODEUR DE LA TERRE

C’est un départ, un exode, une immigration choisie ou non, un changement de vie radical – On emmène quoi ? – Quelques valises, des objets du quotidien, une photo, des souvenirs. Un voyage cela peut-être long – trop long – avec des rencontres, des frontières, des contrôles, des rires, des pleurs, des jours sans fin.

Durée : 1h

Il y a dans l’Odeur de la Terre tous les souvenirs. Elle réveille les sens ; les images du passé vous reviennent en mémoire – c’est aussi ce qui s’imprime lors d’une nouvelle arrivée ou d’un nouveau départ. Le mélange des odeurs fait basculer la réalité. Dans leur valise – du sable – du sable du pays – il coule entre les doigts et, les images, les émotions, reviennent en mémoire – des images apparaissent sous les doigts du voyageur. Des soldats aux frontières, attentes, discussions, rencontres, attente encore.

Ils sont cinq avec chacun leur culture ; ils ont emmené chacun avec eux un tapis, un instrument de musique, une valise remplie de souvenirs, une mélodie de leur pays. Ardashir vient de perse, possède un daf pour seul compagnon de route, il a traversé une dizaine de pays à pied avant d’arriver à son but. Branislav, pour qui les soutes du train ont été le seul refuge à travers les multiples pays que composent les Balkans ; une fois au terminus, il a entamé pour la première fois sur son violon la mélodie qui ne l’a jamais quitté durant toute sa cavale. Anoukis, quelle mer n’a-t-elle pas traversé, de continent en continent, enroulée dans son tissu, elle cherche un coin sûr pour se poser. Apra est un peu un caméléon, il est passé, invisible, rampant dans le sable, se confondant dans le paysage aride des frontières ; depuis il chantonne dans l’harmonie de la ville. Vladimir, avec son bâton de pèlerin et sa valise transportant tout le poids de ses années d’errance, réécrit ses histoires, espérant trouver la frontière qui le laissera passer ; alors avec le crin d’un cheval accroché à son bratch, il entonne le chant de la liberté. C’est un départ, un exode, une immigration choisie ou non, un changement de vie radical – On emmène quoi ? – Veut-on garder des souvenirs ? – Quelques valises, des objets du quotidien, une photo, des souvenirs.

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L'ODEUR DE LA TERRE

Coproducteurs

Centre culturel des Bords de Scènes. Théâtre de Corbeil-Essonnes 

Les partenaires

Département de l’Essonnes. Ville de Grigny (résidences aux ateliers) ADMI. Région Ile-De-France 

Coréalisation

Le cirque électrique 

Distribution

Auteur : Gérard Clarté

Extraits de texte du livre : le but de Roberto Carlos de Michel Simonot 

Interprètes : 

Gérard Clarté (jongleur maniplulateur d’objets) 

Marina Félix ( acrobate danseuse aérienne) 

Sarav Roun dit Apra ( acrobate au sol) 

Sébastien Clément (percussionniste)

Boris Lamérand (Compositeurs)

 

 Chorégraphe : Dounia Marie Jabbori

Costumière : Amélie Gagnot 

Plasticienne : N’BO 

Régisseur son : Nicolas David 

Illustration : Silène Clarté